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Histoire de la Bastide des Jourdans

Un peu d'histoire sur notre village de la Bastide des Jourdans.

Situé dans la Vallée d’Aigues au sud de la Montagne le Luberon, La Bastide des Jourdans apparaît dans les textes en 1229, dans un acte par lequel le Comte de Provence, RAIMOND-BERENGER V, fixe l’itinéraire que devront obligatoirement emprunter les marchands pour se rendre à Sisteron, ou dans la haute vallée de Durance.

Cet itinéraire débute à La Bastide des Jourdans où aboutissent les chemins qui, par les bacs de Pertuis et de Cadenet, viennent d’Aix-en-Provence, Marseille, Salon et Arles et passent par Forcalquier pour rejoindre la Durance en amont de La Brillanne.

Cet acte est un certificat de naissance et met en évidence la fondation de notre village.

Le site même du village et son implantation sur le terrain déterminent son rôle d’étape routière, de poste militaire et de voix commerciale (établissement d’un péage qui sera supprimé en 1253) au confluent du Ravin du Bois et de l’Eze.

Pierre et Guillaume JOURDAN, deux fidèles chevaliers se voient confier la garde de ce territoire. Ces premiers seigneurs, dont les descendants ont laissé leur nom au village conservent le fief jusqu’au milieu du XIV ° siècle.

Fin du 12° siècle, la commune est formée par la réunion de quatre autres villages : Limaye (route de Beaumont de Pertuis) Châteauneuf (route de Manosque) Châteauveron (route de Forcalquier) et La Bastide des Jourdans.

Autour de son château construit dès la fondation du village se regroupe l’agglomération qui ne semble pas avoir été à ses débuts entourée de remparts. Les habitants pouvaient, en cas de danger se réfugier dans l’enceinte du château Seigneurial. Les habitants semblent avoir été dotés d’un régime relativement privilégié pour l’époque. Ils étaient des hommes libres et tenaient leurs biens des Seigneurs moyennant la prestation de l’hommage et le paiement d’un cens annuel ou service en argent au seigneur.

    En 1348, la peste noire ravage la population de Provence. Un édit des états de Provence oblige les habitants des environs à se réfugier dans les lieux fortifiés
    En 1375, le village s’étend de l’autre côté du Ravin du Bois, franchi par deux ponts et occupe le quartier du Serret (clocher).
    1388, une enceinte regroupe les habitants agglomérés au château et le quartier du Serret.